A la télé ce mardi soir, le retour de MatserChef sur AB3 et France 2: «Je me suis fait 17 copains»
Ce soir, c’est le grand retour à l’antenne de « MasterChef » sur AB3 et France 2. Avec deux candidats belges : Morgan (Baisy-Thy) et Samira (Dilbeek).
Publié le 22-08-2022 à 22h00 - Mis à jour le 23-08-2022 à 15h49
:fill(000000)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/DX6PFEMOTVDCLENHVGSRSDSLYQ.jpg)
Après sept années passées au placard, le plus grand concours télévisuel pour cuisinier amateurs revient ce soir, en primeur sur AB3 avant une diffusion sur France 2 une heure plus tard. Cocorico, parmi les 18 candidats de cette sixième saison présentée par Agathe Lecaron figurent deux Belges: Samira (Dilbeek) et Morgan (Baisy-Thy). Si la première est une habituée des plateaux (elle a participé àObjectif Top Chef et à My Tiny Restaurant), il s’agit d’une première expérience pour le second.
Morgan, qu’est-ce qui vous a amené à participer à MasterChef?
C’est arrivé via Alexandre, qui était candidat belge du Meilleur pâtissier l’an dernier et qui est un de mes amis. La production lui a demandé s’il ne connaissait pas un Belge cuisinier amateur et il a donné mon nom. Ils ont regardé mon compte Instagram (NDLR: Morgan_masterchef2022, anciennement lacuisineducapitaine) puis ils m’ont contacté.
Vous avez passé un casting…
Oui. Il y a eu 550 candidatures retenues. Puis on est passé à 45, et j’ai dû me présenter à Paris, à, l’école Le cordon-bleu. Ensuite, il y a encore eu une journée de casting avec trois étapes: réaliser un plat signature, une interview face caméra et une épreuve sous pression avec les ingrédients qui se trouvaient dans le frigo. Nous étions jugés par Éric Briffard, Meilleur ouvrier de France. C’était très impressionnant. Et quand un tel chef vous dit que c’est bon, ça fait plaisir! (rires)
La cuisine, c’est votre passion depuis quand?
J’ai une formation en marketing-publicité et je suis vendeur de voitures chez Mercedes à Nivelles, et j’ai découvert la cuisine quand je suis parti de chez mes parents, à l’âge de 24 ans. J’avais deux options: soit c’était fast-foods et plats préparés, soit j’apprenais à faire à manger. J’ai choisi la deuxième. J’ai commencé par des plats assez simples mais le confinement m’a aidé beaucoup à tester plein de choses. Avant ça, j’ai beaucoup regardé ma maman, puis les émissions comme MasterChef et Top Chef, avec dans l’idée de refaire ce que j’avais vu. Parfois c’était très bon, parfois très mauvais (rires). J’aime partir en freestyle en me disant "on verra bien". C’est pour ça que je ne fais pas de pâtisserie, car là il faut être précis.
Votre maman cuisine bien?
Elle fait de la cuisine de tous les jours. Mais elle fait super-bien les pâtes, alors qu’à la base, je n’en mange pas beaucoup, mais mon père en raffole.
C’est elle votre première goûteuse?
Non, ma première goûteuse, c’est ma chérie, qui s’appelle Laura. Elle me soutient dans tout ce que je fais et c’est une bonne fourchette. Et elle ne fait pas dans la dentelle dans ses commentaires. Elle n’hésite pas à me recadrer lorsque je suis un peu trop sûr de moi.
Vous avez une spécialité?
J’aime bien amener une touche asiatique dans mes plats, comme du soja, des pousses de bambou, de la citronnelle, du yuzu…
Vous utilisez un maximum de produits locaux?
Oui, c’est quelque chose d’important pour moi. Ma viande, je vais la chercher chez Thierry et Fabienne, à Frasnes-les-Gosselies. C’est du circuit très court. Mes légumes viennent de fermes de la région de Genappe. Et pour les vins, je vais chez mon caviste Williot Wine à Lillois. Il ne faut vraiment pas hésiter à aller voir des producteurs et à discuter avec eux...
Comment était l’ambiance sur le tournage?
Très bonne. C’était un peu colonie de vacances. Et je me suis fait 17 copains.
L’émission avait été supprimée en 2015 faute d’audience. Vous croyez à ce retour du programme en 2022?
Oui, car le casting est juste dingue, avec 18 personnalités complètement différentes. Et c’est une émission familiale avec une cuisine faisable par tout le monde. On ne fait pas comme dans Top Chef de la cuisson à basse température avec du terreau, un avocat… (rires) On utilise une poêle, un four, une casserole. J’espère que ça va marcher.
Un petit mot sur le jury…
Un de mes rêves était de rencontrer Thierry Marx et cela s’est réalisé. Il est d’une simplicité incroyable. Yves Camdeborde, c’est le mec du sud, pas stressé… Ils sont tous les deux dans la pédagogie et partager leurs connaissances. Quant à Georgiana Viou, c’était étrange pour elle comme pour nous, car elle a été candidate lors de la 1resaison et elle est devenue chef depuis. Elle nous a surtout dit de ne pas nous prendre la tête.
Comment a été l’entente avec Samira, l’autre Belge du concours?
Très bonne. Au départ, je savais qu’il y avait deux Belges, mais je ne savais pas dut tout qui était l’autre… Et en fait, je l’ai reconnue sur le plateau car elle avait déjà participé à «My Tiny Restaurant» sur Tipik. On a très vite lié connaissance. Nous étions deux Belges contre quinze Français et une Suissesse et il fallait qu’on se soutienne car les Français avaient envie de nous bouffer (rires).
Vous allez regarder l’émission de ce mardi en famille?
Au départ, on voulait se réunir entre candidats, mais cela n’a pas été possible. Donc je vais regarder mes parents, ma petite sœur, ma compagne et mes amis très proches. Et je vais leur faire le plat que j’ai fait lorsd de l’émission, comme ça ils auront l’image et le goût (rires).
Quelle est votre ambition pour la suite, après la diffusion de l’émission?
La cuisine pour moi, c’est un passe-temps et je n’ai pas envie que cela devienne une obligation. Et donc ce n’est pas prévu que j’ouvre un resto. Maintentnant, pourquoi pas faire une activité de chef à domicile ou animer des petits ateliers… Mon envie, c’est de partager.
AB3, 20.15 et France 2, 21.15