Olivier Vandecasteele, un cas de conscience à la Chambre

Le projet de loi devant permettre le transfèrement de condamnés vers l’Iran fait débat avant un vote ce mercredi à la Chambre.

Clément Boileau
L’humanitaire belge a été incarcéré en février dernier, sans motif.
L’humanitaire belge a été incarcéré en février dernier, sans motif. ©

"Je suis passé par tous les états" , confesse ce député fédéral après six heures de débat (et ce n’était pas terminé à l’heure d’écrire ces lignes) sur le projet de loi qui prévoit le "transfèrement de personnes condamnées" de la Belgique vers l’Iran. Le contexte actuel doit beaucoup à cette crise de conscience qui a agité la Chambre ce mardi, avant un vote pour ou contre ce mercredi : côté contre, la loi ouvrirait la voie à une libération d’un diplomate iranien, Assadollah Assadi, condamné à vingt ans de prison pour avoir fomenté un attentat contre la résistance iranienne réfugiée en France et évité de justesse en 2018. Côté pour, cette loi permettrait d’activer un levier diplomatique supplémentaire afin de libérer l’humanitaire Olivier Vandecasteele, incarcéré sans motif à Téhéran depuis le 24 février dernier, dans des conditions vraisemblablement inhumaines.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...