Vers une adaptation du Centre d’aide à la performance sportive
Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles se penche ce mercredi sur un projet de décret visant à moderniser les contours du Centre d’aide à la performance sportive.
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- Publié le 05-07-2022 à 08h04
- Mis à jour le 06-07-2022 à 14h33
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Constitué en mai 2013 afin d’offrir l’expertise des trois grandes universités belges francophones (ULB, ULiège et UCLouvain) aux sportifs de haut niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Centre d’aide à la performance sportive (CAPS) sera au cœur des débats ce mercredi au Parlement de la FWB. Objectif: renouveler mais aussi adapter son cadre légal.
"C’est une étape importante car elle permettra de renouveler la reconnaissance du CAPS pour une durée de 8 ans tout en précisant la mission des experts" auprès des sportifs, résume Marc Francaux, chercheur à l’UCLouvain (sciences de la motricité, physiologie) et ancien nageur. "À l’heure où le moindre podium se joue sur des détails, conserver cette structure interuniversitaire est plus que nécessaire."
Bénéficiant d’un subside annuel de 657.000 euros, le CAPS profite notamment à Nafissatou Thiam, Joachim Gérard et Jorre Verstraeten. "Et récemment, nous avons beaucoup travaillé avec Julien Watrin en vue des Mondiaux, par exemple", poursuit Marc Francaux, persuadé que l’aide des experts universitaires a aussi permis à certains élites de la FWB de mieux gérer psychologiquement la crise du Covid.
Chaque année, le Centre d’aide à la performance sportive intervient au bénéfice d’athlètes (athètes, coaches, partenaires d’entraînements, arbitres,…) issus d’environ 28 fédérations. Entre 2015 et 2020, 3.147 tests ont en moyenne été réalisés annuellement. Chaque athlète suivi par le CAPS réalisant 8 tests par an.
Le projet de décret de ce mercredi est présenté au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l’initiative de la ministre des Sports, Valérie Glatigny.