Sans soleil [CRITIQUE] - Entre Terre et mère
Dans un futur plus ou moins proche, le climat de la Terre est bouleversé par des éruptions solaires. Joey (Louka Minnella, de la série Coyotes), adolescent taciturne, vit avec ses parents d’adoption dans un luxueux appartement.
Publié le 14-06-2022 à 17h00 - Mis à jour le 14-06-2022 à 17h49
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Dans un futur plus ou moins proche, le climat de la Terre est bouleversé par des éruptions solaires. Joey (Louka Minnella, de la série Coyotes), adolescent taciturne, vit avec ses parents d’adoption dans un luxueux appartement.
De sa mère biologique, une toxicomane disparue dans son enfance (Asia Argento), il ne lui reste quelques bribes de souvenirs qui le hantent: des images de tendresse, mais aussi de crises nerveuses, qu’elle soignait avec un mystérieux liquide.
Un soir dans les bas-fonds de la ville, il croit reconnaître la silhouette maternelle. Commence alors une quête personnelle et existentielle, qui va le mener dans un univers de marginaux et le confronter à son passé. Tandis qu’autour de lui, le monde est en train de se disloquer…
Ce qu’on en pense
Attention les yeux, voici un thriller de science-fiction visuellement audacieux. Sans soleil fait l’économie des mots pour déployer des atmosphères soigneusement travaillées: lumière, musique, cadrages, toute la mise en scène est au service de cette errance pré-apocalyptique, qui porte un propos à la fois concret et symbolique sur la planète et les liens humains.
Le scénario, un poil contenu, ne livre pas tous ses secrets, mais cette proposition fascinante de cinéma offre un voyage sensoriel envoûtant, à voir sur grand écran absolument.
Drame de Banu Akseki. Avec Asia Argento, Louka Minnella, Sandrine Blancke et Astrid Whetnall. Durée: 1h40.