Comment éviter l’exode chinois du bois wallon?

La filière bois reste aux prises avec l’appétit de la Chine pour les feuillus wallons. Il est urgent de trouver une solution.

Alain Wolwertz
 Pour éviter que la Chine fasse main basse sur les feuillus wallons, il faut pouvoir les transformer localement.
Pour éviter que la Chine fasse main basse sur les feuillus wallons, il faut pouvoir les transformer localement. ©FRANK – stock.adobe.com 

La Chine était au centre des débats des "Rencontres filières bois" qui ont eu lieu ce vendredi à Libramont. Une Chine qui, depuis près de deux ans, fait main basse sur les grumes de feuillus wallons, en particulier le chêne, ne laissant que les miettes aux scieurs wallons. Ceux-ci ont beau y mettre le prix, lors des ventes, les traders qui opèrent pour l’Empire du Milieu mettent sur la table au moins 30% de plus. Si les propriétaires forestiers se frottent les mains, c’est bien toute la filière des scieries qui, faute de matière, est en péril, dit-on à l’Office économique wallon du bois, organisateur de ces rencontres.

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