À l’ombre des filles [CRITIQUE] - La libération en chantant
Des choeurs et du coeur pour Alex Lutz et ses prisonnières mélomanes.
Publié le 12-04-2022 à 17h00 - Mis à jour le 12-04-2022 à 17h26
![À l’ombre des filles [CRITIQUE] - La libération en chantant](https://www.lavenir.net/resizer/1FCsX8ooeChWACz9y8pNDAd1BNw=/fit-in/768x512/filters:fill(000000)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/N2BSW33IBVBJZMN7SIHMHOZRVI.jpg)
Ce que ça raconte
Chanteur lyrique, Luc répond favorablement à une proposition singulière: donner cours de chant dans une…prison pour femmes. Sa patience y sera mise à rude épreuve tant les (dé)motivations des unes et des autres y seront fluctuantes.
Ce qu’on en pense
Ex-producteur et scénariste de Xavier Beauvois, Étienne Comar s’offre ici une seconde expérience de réalisateur après un biopic consacré à Django Reinhardt ( Django , 2017). Il fait se rencontrer des personnalités que tout sépare et qu’il entend libérer par le chant: l’emprunté Luc de ses démons intérieurs et familiaux, et ses élèves turbulentes de la rigueur carcérale qui fait la morosité de leur quotidien. Un cheminement classique, mais qui a le mérite de quelque peu surprendre par sa conclusion, moins attendue qu’il n’y paraît. Un film qui permet aussi à Alex Lutz de surprendre dans un registre différent, et à notre compatriote Veerle Baetens de rappeler qu’elle fut aussi chanteuse lors de ses jeunes années.
Comédie musicale d’Étienne Comar. Avec Agnès Jaoui. Durée: 1h46.